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Tour du Beaufortain en 6 jours : étapes, itinéraire et récit

Tour du Beaufortain en 6 jours : étapes, itinéraire et récit

Le Beaufortain, on en rêvait depuis longtemps avec Morgane. Alors on s’est lancés sur le GRP® Tour du Beaufortain en 6 jours, une boucle qui traverse les plus beaux paysages de Savoie. Six journées de marche intenses, parfois rudes sous la pluie et le brouillard, mais aussi ponctuées de moments magiques. On vous explique tout sur cette belle aventure : bivouacs, étapes et conseils !

GRP® Tour du Beaufortain en 6 jours : étapes, récit et conseils

Topoguide, itinéraire et étapes

Tour du Beaufortain en 6 jours : étapes, itinéraire et récit
  • Nombre de pages : 104 pages
  • Date de sortie : Mars 2025
  • Prix : 16,40€

Infos pratiques

  • Distance totale : environ 100 km
  • Durée : 5 à 7 jours
  • Départ : Queige (Train pour Albertville puis navette gratuite pour Queige)
  • Difficulté : moyenne à soutenue (dénivelés souvent > 1 000 m)
  • Hébergement : refuges (sur réservation en été) et/ou bivouac

Étapes du Tour du Beaufortain en 6 jours

  • Jour 1 : De Queige au refuge de Varzeron
  • Jour 2 : Du refuge de Varzeron à la Croix de Pierre
  • Jour 3 : Refuge de la Croix de Pierre au Refuge de la Croix du Bonhomme
  • Jour 4 : Du Refuge de la Croix du Bonhomme au Refuge de la Coire
  • Jour 5 : Du Refuge de la Coire au col des Lacs
  • Jour 6 : Du col des Lacs à Queige

Règles du bivouac dans le Beaufortain

  • Feux interdits
  • Bivouac toléré de 19h à 9h (sauf à moins de 100m des lacs, retenues hydroélectriques et des plans d’eau naturels)
  • On ne laisse AUCUN déchet

Il vous faudra obligatoirement l’autorisation explicite du propriétaire ou de l’exploitant agricole pour pouvoir poser votre tente si vous souhaitez installer le bivouac pôser sur un alpage.


Jour 1 : De Queige au refuge de Varzeron

Après un train pour Albertville et une navette gratuite jusqu’à Queige, nous voilà enfin au départ de ce Tour du Beaufortain en 6 jours. Il est 13h, les sacs sont un peu lourds avec la nourriture mais l’enthousiasme est bien présent ! Les nuages s’amoncellent, lourds et gris, et avant même de quitter le village nous savons que cette première journée sera humide.

La montée commence fort. Le chemin s’élève directement dans la forêt, une pente régulière mais exigeante qui nous fait sentir chaque kilo de notre sac. Très vite, la pluie s’installe, assez fine mais insistante, et avec elle un brouillard qui fait disparaitre le paysage. Nous sommes excités, ça y est on est partis, et maintenant il n’y a qu’à avancer.

Quand nous atteignons le refuge de Varzeron, une cabane non gardée au milieu de la forêt, la pluie bat toujours le toit de la petite hutte. L’endroit est spartiate : une table, quelques bancs, un vieux poêle à bois et une mezzanine pour dormir. Pas de gardien, juste l’essentiel. Pourtant, en poussant la porte, on se sent immédiatement comme à la maison. Il ne fait pas très chaud dans le refuge mais au moins on peut manger, bouquiner au sec, faire sécher nos vestes et dormir à l’abri de la pluie !

Jour 2 : Du refuge de Varzeron au refuge de la Croix de Pierre

C’est parti pour notre deuxième jour sur le Tour du Beaufortain. Nous avons finalement passé une assez bonne nuit dans cette cabane non gardée. On déjeune tranquillement pendant que dehors, le brouillard est toujours si dense qu’on distingue à peine les premiers arbres. C’est le genre de journée où on avance pour avancer, même si les panoramas promis ne sont pas au rendez-vous !

Nous traversons la toubière des Saisies, un vaste espace naturel protégé et classé natura 2000 depuis 2006. Avec ce voile blanc épais on ne voit pas grand chose, mais c’est fascinant la forêt avec cette brume, un peu mystique. Nous faisons un détour jusqu’au refuge du Lachat pour la pause de midi et manger au chaud. Loupé, c’est fermé ce midi. C’est une petite déception, car nous espérions trouver un peu de chaleur et un repas réconfortant. Tant pis, nous remplissons nos gourdes et repartons !

La montée vers le col de la Lézette (1 787 m) est censée offrir une vue exceptionnelle sur le Mont-Blanc mais le brouillard ne veut pas se laver. Nous savons qu’il est là, majestueux, juste derrière le rideau de brume… mais nous n’apercevons rien d’autre qu’un blanc uniforme. Sur la “route des crêtes”, on rigole de cette ironie avec Morgane : marcher sur un sentier réputé pour ses panoramas, sans jamais voir plus loin que dix mètres ! Pour le moment, ce Tour du Beaufortain nous apprend patience et la résilience (enfin, surtout moi comme Morgane est déjà patiente !).

La pluie fait rapidement son retour, on enfile donc de nouveau les Gore-tex et on avance sous cette pluie fine qui rappelle à Morgane sa Normandie natale !

Avant d’arriver à notre spot de bivouac, nous faisons une petite halte au refuge-alpage de Bellastat pour acheter un peu de beaufort. On vous conseille également de remplir vos gourdes ici car au refuge de la Croix de Pierre, à peine plus loin, il n’y a pas d’eau qui coule de la fontaine. Pour être honnête, ce refuge de la Croix de Pierre est plus un restaurant d’altitude qu’un vrai refuge pour randonneurs : la fontaine est coupée (ils vendent de l’eau en bouteille), le repas végétarien est surgelé et le bivouac derrière le chalet est payant si on ne consomme pas.

Dans la tente, nos duvets 0° nous protègent à peine de l’humidité ambiante. Mais je me dis que lorsque le soleil finira par percer, tout sera plus agréable !

Jour 3 : Du refuge de la Croix de Pierre au refuge de la Croix du Bonhomme

En sortant de la tente, je lève la tête et vois enfin quelques trous de ciel bleu au milieu des nuages encore épais. On est ravis avec Morgane ! Ce n’est pas encore le grand beau temps, mais après deux jours noyés dans la brume, c’est déjà une petite victoire. Le moral remonte d’un cran, et nos pas se font plus légers pour ce 3e jour sur le Tour du Beaufortain !

La montée vers le col de la Croix de Pierre est rapide. Le sentier est encore humide de la nuit, mais la lumière matinale donne un éclat particulier aux alpages. Nous entrons dans le cœur du Beaufortain, avec de vastes prairies verdoyantes où paissent les troupeaux, des chalets éparpillés, et ces montagnes arrondies qui contrastent avec les arêtes plus sévères du Mont-Blanc au loin.

Nous avançons en direction du col du Joly. L’air est frais, le ciel joue sans cesse avec les nuages. Arrivés au col du Joly, nous décidons de quitter l’itinéraire officiel du Tour du Beaufortain pour prendre la variante du col de la Fenêtre. Le sentier serpente dans une ambiance plus sauvage, moins roulante mais plus loin des remontées mécaniques. Par contre, la fréquentation est dense, preuve que le lieu attire de nombreux randonneurs.

Au col de la Fenêtre, le spectacle est frustrant et magique à la fois. Le Mont-Blanc est là, nous le savons, mais il se cache derrière des nuages. Parfois, un pan de glacier se dévoile, puis disparaît aussitôt. Nous restons quelques minutes à guetter, un peu comme des enfants attendant une apparition. Mais voir ce géant des Alpes, même par fragments, c’est toujours un bonheur !

La descente qui suit traverse un pierrier impressionnant, presque lunaire, on se régale. Les nuages jouent avec les superbes arrêtes de la Tête de la Cicle sur notre droite, ce qui offre une ambiance surnaturelle. On se sent vraiment tout petits ! En plus, la météo s’améliore à vue d’oeil pour notre plus grand bonheur.

Nous rejoignons ensuite l’itinéraire du tour du Mont Blanc à proximité du refuge de la Balme. Cette portion nous réveille de nombreux souvenirs : l’an dernier, nous étions passés par là pendant de notre Grande Traversée des Alpes. Morgane lâche même une petite larme de fierté.

La suite se fait dans la foule des marcheurs du Tour du Mont-Blanc, véritable procession qui contraste avec le calme du GRP du Tour du Beaufortain. Nous montons jusqu’au Col du Bonhomme, puis attaquons la dernière portion, exigeante, jusqu’au col de la Croix du Bonhomme. Les jambes sont lourdes, mais la perspective d’un bon repas au chaud au refuge nous pousse !

Nous installons notre bivouac en contrebas du refuge du col de la Croix du Bonhomme, et allons y dîner. Ce soir, le ciel s’est enfin ouvert et la lumière est magique. Les montagnes se découpent nettement, et nous savourons une énorme croziflette bien méritée, dans une ambiance conviviale. Le froid s’installe vite, mordant, et nous rejoignons nos duvets assez tôt.

Jour 4 : Du refuge de la Croix du Bonhomme au refuge de la Coire

Au matin, le ciel est dégagé, quel plaisir de replier la tente et ses affaires au soleil. Nous prenons le petit déjeuner au chaud au refuge de la Croix du Bonhomme puis on démarre ce quatrième jour de marche le ventre bien rempli !

Nous optons pour une variante du Tour du Beaufortain par les crêtes de Gittes, un passage que nous avions découvert et adoré lors de notre GTA l’an passé. Le sentier se déploie sur la crête avec une vue la vallée de chaque côté, aérien et spectaculaire, mais jamais trop exposé. La vue, même voilée par les nuages, est incroyable ! Nous avançons avec le sourire, heureux de retrouver ce lieu qui nous avait tant marqué.

Au col de la Sauce, plusieurs randonneurs replient leur bivouac. En effet, le col de la Sauce est un sport idéal pour installer son bivouac sur le tour du Beaufortain, ouvert et dégagé, avec une vue qui doit être splendide au lever du soleil. Il faudra par contre demander à l’éleveur son autorisation avant d’installer votre tente car il y a de nombreuses vaches quand on y passe.

Nous poursuivons ensuite notre chemin dans une descente abrupte et bien glissante jusqu’au refuge du Plan de la Lai, situé en bord de route. Je manque plusieurs fois de chuter de façon comique, pour le plus grand bonheur de Morgane qui rie aux larmes !

Le refuge du Plan de la Lai est un stop pratique sur le tour du Beaufortain pour faire quelques courses (fromage, mélange de noix, sandwiches, cookies…). Il y a également une fontaine et des toilettes juste à côté. Il est également possible de manger au refuge de Plan Mya, qui fait du local. Ils est également possible d’y installer son bivouac pour 5€ (avec accès aux sanitaires et douche). Et ils sont super sympas en plus ! Ils sont fermés quand on y passe, on fait donc une petite pause snack un peu plus en hauteur.

Nous ne trainons pas et repartons en montée, cette fois en direction de la Petite Berge puis de la Grande Berge qui offre un superbe point de vue sur le lac de Roselend en contrebas. Nous continuons ensuite dans une superbe vallée avant de grimper par un sentier ultra raide jusqu’à Presset, où nous avions installé notre bivouac l’an dernier.

Après une pause pique-nique bien méritée à Presset, nous repartons. Mais dans notre excitation à suivre le balisage du tour du Beaufortain, nous manquons la fameuse variante du lac d’Amour, que je rêvais de découvrir depuis longtemps. Tant pis, ce sera pour une autre fois. C’est aussi ça la randonnée : accepter de ne pas tout voir et se donner une raison de revenir !

La dernière montée vers le col du Coin est courte mais éreintante. Nos jambes tirent et on commence à fatiguer mais en arrivant au sommet, tout est oublié : le panorama est immense, à couper le souffle, et nous restons quelques minutes à contempler le point de vue incroyable.

La descente vers le refuge de la Coire est très raide au départ mais se transforme ensuite en une large piste. Il y a de nombreux spots de bivouacs magnifiques sur le chemin mais nous n’avons plus d’eau, nous continuons donc notre route jusqu’au refuge.

Nous installons le bivouac en contrebas du refuge de la Coire après avoir demandé au gardien, puis profitons de la lumière du soir, douce et dorée. Nous n’avons pas de repas chaud ce soir au refuge, qui est complet, on se contentera de nos provisions et d’une bonne bière locale. Cette fin de journée a le goût simple mais précieux des moments que l’on n’oublie pas !

Jour 5 : Du refuge de la Coire au col des Lacs

Nous plions le bivouac pour ce 5e jour sur le tour du Beaufortain et attaquons la courte montée vers le Cormet d’Arêches. Le décor est superbe, mais la proximité de la route attire du monde, et nous ne sommes plus seuls comme la veille. Malgré cela, la beauté des alpages, les troupeaux qui broutent paisiblement et la lumière du matin rendent l’ascension agréable.

La descente qui suit dévoile en contrebas le lac de Saint-Guérin, immense retenue artificielle aux eaux turquoise. Nous passons par le lac des Fées, petit joyau niché dans son écrin de verdure. L’endroit porte bien son nom, tant il dégage quelque chose de féerique. Nous poursuivons ensuite une descente plus raide, où chaque virage offre un point de vue magnifique sur le lac de Saint-Guérin et la vallée du Beaufortain.

Arrivés au bord du lac, nous franchissons la célèbre passerelle himalayenne suspendue au-dessus de l’eau, moment à la fois ludique et impressionnant. De l’autre côté, nous longeons un instant les rives du lac avant d’attaquer une montée soutenue en direction du col de la Forclaz. Les jambes commencent à peser, mais la perspective du déjeuner proche nous motive.

Nous continuons dans les sous-bois, qui nous offrent une superbe lumière avec le soleil qui filtre à travers les branches. Le pourcentage de la côte est coriace mais on continue sur notre lancée à un bon rythme. Le paysage s’ouvre ensuite dès qu’on arrive sur les alpages et nous sommes récompensés par une vue incroyable sur le Mont Blanc, entièrement dégagé !

À midi, nous faisons halte au refuge de l’Alpage. La terrasse est ensoleillée et la vue sur le Mont-Blanc est absolument splendide. Nous savourons une omelette moelleuse au beaufort et une tarte au beaufort qui resteront l’un des repas les délicieux de ce tour du Beaufortain. Ce genre de pause redonne immédiatement des forces !

L’après-midi se poursuit par un superbe sentier en balcon, qui nous donne l’impression d’être seuls au monde. Les panoramas s’enchaînent, vastes et ouverts avec toujours en toile de fond le Mont Blanc. Une courte halte au refuge des Arolles pour un coca frais nous donne un second souffle avant d’attaquer la courte montée vers le col de la Bâthie. Quelques passages demandent de poser les mains, sans réelle difficulté.

Au col de la Bâthie, l’ambiance est magnifique : grands espaces, troupeaux, et une herbe rase orangée avec cette lumière de fin de journée. Il est possible d’installer son bivouac au col de la Bâthie, à condition de demander l’autorisation à l’éleveur.

Mais la journée n’est pas finie pour nous : il reste la dernière ascension, raide et rude, vers le col des Lacs, dernier col de ce tour du Beaufortain.

Nous traversons les alpages puis démarrons la montée vers le col des Lacs. L’effort est intense, surtout en fin de journée, mais les points de vue sont magnifiques. Il y a un replat un peu avant le col des lacs, où plusieurs tentes s’installent pour la nuit. De notre côté, nous choisissons un petit promontoire en hauteur, avec une vue dégagée à 360°. C’est calairement le plus beau bivouac de notre tour du Beaufortain !

On vous rappelle également une règle essentielle : ne pas s’installer à moins de 100 mètres des lacs dans le Beaufortain, pour préserver ces lieux fragiles. Le soleil se couche, baignant les montagnes d’une lumière dorée. La fatigue est là, mais c’est l’une de ces soirées où l’on se sent à la fois épuisés et incroyablement reconnaissants d’être là.


Jour 6 : Du col des Lacs à Queige

Ça y est, c’est notre dernière journée sur le Tour du Beaufortain ! Nous nous levons assez tôt et achevons la courte montée qui nous sépare du col des Lacs. La lumière matinale est splendide et nous profitons enfin de ces vues dégagées sur les lacs en contrebas. Nous ne trainons pas car nous savons que la descente sera longue : près de 1 700 mètres de dénivelé négatif à avaler d’un coup. Et nous devons arriver à Quiege avant 13h, pour récupérer notre navette retour pour Albertville !

Le sentier alterne passages en alpages et sections forestières, parfois raides, parfois roulantes, mais toujours avec cette impression de redescendre doucement vers la civilisation. Le corps fatigue, les cuisses chauffent mais on admire une dernière fois les paysages grandioses du Beaufortain.

Nous atteignons finalement Queige, la boucle est bouclée. Il est à peine midi, ce qui nous laisse le temps de faire un petit picnic en attendant la navette gratuite qui redescend vers Albertville. Si nous l’avions manquée, il aurait fallu attendre plusieurs heures, nous savourons donc d’autant plus ce timing parfait !

Assis dans la navette, nous regardons défiler une dernière fois les montagnes par la fenêtre, ravis d’avoir réalisé ce tour du Beaufortain en 6 jours.
En tout cas une chose est sûre, nous reviendrons !


Tour du Beaufortain en 6 jours : étapes, itinéraire et récit

Organiser son GRP® Tour du Beaufortain

En combien de temps faire le GRP® Tour du Beaufortain ?

L’itinéraire complet du Tour du Beaufortain peut se réaliser en 5 à 7 jours selon votre rythme, vos habitudes de marche et le choix de vos étapes. En cinq jours, comme nous l’avons fait, les journées sont longues et exigeantes, avec de forts dénivelés !

Quel est le niveau de difficulté du Tour du Beaufortain ?

Le parcours est considéré comme de niveau moyen à soutenu. Les dénivelés quotidiens sont importants (souvent 1 000 m et plus), et certaines étapes demandent de l’endurance, mais l’itinéraire reste accessible à tout randonneur un peu entraîné.

Faut-il réserver les refuges ?

Oui, en haute saison (juillet-août) il est fortement conseillé de réserver à l’avance, car les refuges sont vite complets sur le tour du Beaufortain. Si vous comptez bivouaquer, prévoyez tout de même un plan B en cas de météo très mauvaise.

Quelle est la meilleure période pour randonner dans le Beaufortain ?

De fin juin à début septembre. Avant, il reste souvent de la neige sur les cols ; après, les refuges ferment et les conditions deviennent plus incertaines.

Le balisage du GRP® Tour du Beaufortain

Le GRP® Tour du Beaufortain est globalement très bien balisé. Comme tous les GR de Pays, il est signalé par le marquage jaune et rouge, que l’on retrouve régulièrement sur les arbres, les rochers ou les poteaux de balisage. L’itinéraire suit parfois d’autres GR (notamment le GR®5 ou le TMB), où le balisage passe alors en blanc et rouge.

Les directions principales sont indiquées aux grands carrefours par des panneaux jaunes avec les noms des cols et refuges. On vous recommande cependant de toujours partir avec la trace GPX et/ou avec une carte IGN papier.

Où se ravitailler sur le Tour du Beaufortain ?

Le GRP® Tour du Beaufortain est une itinérance sauvage : à part les repas proposés dans les refuges gardés, il n’y a quasiment aucune possibilité de ravitaillement en chemin. Contrairement à d’autres grandes boucles alpines, vous ne traverserez pas de villages avec superette ou boulangerie. La seule exception se trouve aux Saisies, si vous choisissez de quitter brièvement l’itinéraire et de prendre le télésiège qui descend au village par exemple. On y trouve alors commerces et supérettes pour refaire le plein.

En dehors de ce détour, prévoyez donc de partir avec l’essentiel : petit-déjeuners, pique-niques, snacks énergétiques et repas pour les étapes où vous ne mangerez pas en refuge. Les refuges vendent parfois quelques produits (fromage, biscuits, boissons), mais cela reste très limité. Il est possible de manger le midi dans les refuges que vous croiserez et/ou de réserver des paniers pique-niques dans certains refuges le soir pour le lendemain.

Comment rejoindre le point de départ à Queige ?

Le plus simple pour rejoindre le point de départ du tour du Beaufortain est de prendre un train jusqu’à Albertville, puis une navette (gratuite en Juillet-Aout) qui vous dépose directement à Queige. En dehors de Juillet-Aout, il faudra prendre la ligne de car TRA21 entre Albertville et Arèche (qui passe par Queige).

Y a-t-il beaucoup de monde sur l’itinéraire ?

Le GRP® Tour du Beaufortain est moins fréquenté que le Tour du Mont-Blanc, mais il croise plusieurs fois son tracé, notamment vers la Croix du Bonhomme. Attendez-vous à retrouver plus de monde sur ces portions.

Quelles sont les étapes les plus belles du tour du Beaufortain ?

Difficile de choisir, mais les crêtes de Gittes, les abords du lac de Saint-Guérin, le col du Coin et le bivouac près du col des Lacs comptent parmi les moments les plus marquants.

Est-ce possible de faire le tour du Beaufortain en bivouac ?

Le bivouac est autorisé sur le GRP® Tour du Beaufortain, mais il est soumis à des règles strictes qu’il est essentiel de respecter pour préserver la beauté et la fragilité du massif.

La règle la plus importante concerne les lacs de montagne : il est interdit d’installer sa tente à moins de 100 mètres des berges. Ces milieux sont extrêmement sensibles, et le camping sauvage trop proche des eaux menace l’équilibre de la flore et de la faune. En pratique, cela signifie qu’il faut s’éloigner un peu, même si la tentation est grande de planter la tente au bord de l’eau pour “la belle photo”.

Près des refuges, le bivouac est souvent autorisé, à condition de demander aux gardiens et parfois de devoir consommer un repas ou payer une petite redevance (10 €). C’est un bon compromis : vous profitez de l’ambiance du refuge, de l’accès à l’eau et des sanitaires, tout en dormant dehors.

En dehors de ces zones, les règles du bivouac dans le Beaufortain sont les mêmes que dans tout le territoire alpin :

  • Feux interdits
  • Bivouac toléré de 19h à 9h (sauf à moins de 100m des lacs, retenues hydroélectriques et des plans d’eau naturels)
  • On ne laisse AUCUN déchet

Il vous faudra obligatoirement l’autorisation explicite du propriétaire ou de l’exploitant agricole pour pouvoir poser votre tente si vous souhaitez installer le bivouac pôser sur un alpage.

Pourquoi faire le GRP® Tour du Beaufortain ?

Le Beaufortain est un massif à part dans les Alpes françaises, avec une montagne douce, où les alpages et les troupeaux de vaches dessinent le paysage. On y trouve pourtant tout ce qui fait la richesse d’une grande randonnée alpine : des cols exigeants, des sentiers en balcon, des crêtes aériennes et surtout des panoramas grandioses sur le Mont-Blanc, la Vanoise et les Aravis.

Le Tour du Beaufortain offre aussi une atmosphère authentique, dans un territoire marqué par le célèbre fromage beaufort, produit dans les chalets d’alpage que l’on croise au fil du chemin. Et comparé à des itinéraires célèbres comme le Tour du Mont-Blanc, le GRP® du Beaufortain a un atout majeur : il reste bien moins fréquenté. Bien sûr, certaines portions croisent le TMB et l’on retrouve alors son flot de marcheurs, mais sur la majorité du parcours, on profite d’une tranquillité très agréable !

Matériel de randonnée : notre liste complète

Vêtements et chaussures

Tour du Beaufortain en 6 jours : étapes, itinéraire et récit

Chaussures Lowa
Renegade GTX

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Veste pluie Millet
Kamet Light GTX

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Doudoune Patagonia
Nano Puff

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Pantalon Millet All Outdoor XCS 200

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T-shirt Mérinos
Icebreaker 150 Tech Lite III

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Polaire Millet
Fusion Grid

Sac à dos et accessoires

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Sac à dos Osprey
Atmos 50 AG

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Lampe frontale
Petzl Actik Core

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Bâtons Black
Diamond Trail Trek

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Montre GPS Garmin
Fenix 8 AMOLED

Bivouac et cuisine

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Tente 2 places MSR
Hubba Hubba NX

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Matelas Thermarest
Neoair Xlite NXT

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Duvet 0° Thermarest
Hyperion 20

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Réchaud trekking
Jetboil Flash

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    Fondateur de Toporando, je suis un amoureux des grands espaces et de la nature que j'explore chaque fois que j'en ai l'occasion !

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